L’épidémie de choléra en Haïti, qui a suivi le séisme de 2010, pose la question de l’utilisation des fonds et de la volonté des acteurs internationaux.
Un fléau
L'eau en question
De nombreuses maladies sont transmises par les eaux infectées : choléra, typhoïde, hépatites.... Après les épidémies de choléra à Londres et à Paris dans
la première moitié du XIXe siècle, tout fut fait pour séparer les eaux usées de l'arrivée des eaux potables. Les traitements appropriés (physiques,
chimiques et biologiques) des deux circuits ont permis d'éliminer ces maladies propagées par l'eau, bien avant l'arrivée des vaccins ou des antibiotiques.
Pourquoi n'aiderait-on pas Haïti à mettre en place une collecte et un traitement des eaux usées associés à un réseau de distribution d'eau potable dans
tout le pays ?
Des milliards de dollars ont été déversés sur Haïti au cours de ces dernières années sans grande efficacité. Tous les intervenants, militaires de l'ONU ou membres d'organisations non gouvernementales, agissant dans ce pays bénéficient d'eau potable, importée ou produite sur place.
L'eau et les eaux
Il est fort à parier que le problème de l'eau potable en Haïti serait résolu depuis longtemps si tous ces intervenants extérieurs avaient dû boire la même
eau que les Haïtiens !
Tout le monde veut sauver Haïti, mais en évitant de boire la même eau que les populations locales.
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