Eaux usées à Surinam : des squatters réclament un système de tout-à-l’égout et un chemin | Sopsa Plomberie
16 Mars 2017
Eaux usées à Surinam : des squatters réclament un système de tout-à-l’égout et un chemin | Sopsa Plomberie
L’évacuation des eaux usées demeure un gros problème à Maurice, ce qui explique les gros investissements annoncés par la Wastewater Management Unit.
À Surinam, une cinquantaine de familles vivant sur les terres de l’État se plaignent de conditions sanitaires déplorables.
Il n’y a aucun endroit sec où marcher. « Une cinquantaine de familles habitent les lieux et souffrent de cette situation très inconfortable et inacceptable
depuis pas mal de temps. Parmi, il y a des personnes malades, des femmes enceintes, des enfants. »
Et de préciser à la rédaction d’Xplik ou K : « Nous luttons depuis vingt ans pour que les autorités concernées aménagent un chemin correct, tout en
nous débarrassant de ces eaux usées qui stagnent partout. Nous, les habitants avons tenté de trouver une solution en creusant par exemple des puisoirs
(puits d’absorption). Mais chaque fois qu’on creusait à une profondeur de quatre ou cinq pieds, le trou se remplissait d’eau jusqu’au ras. C’est
très décourageant . »
Notre interlocuteur affirme avoir sollicité le conseil de district de Savanne et le département sanitaire. « Ils nous ont déclaré ne pouvoir rien faire
dans l’état, exception faite de servir une mise en demeure aux occupants des lieux dont les installations sanitaires sont défectueuses. Comment
cette mesure pourra-t-elle résoudre notre problème ? Nul ne le sait », s’indigne Ashley.
Ashley argue également que l’absence de chemin d’accès aux habitations est indirectement responsable du décès d’un habitant. « Lorsque cette personne
est tombée malade, ces proches ont trop tardé pour l’emmener à l’hôpital de Souillac. S’il y avait eu un chemin tracé, il aurait été bien plus
facile pour qu’un véhicule accède directement à sa maison pour permettre son transport à l’hôpital. Il est mort faute d’avoir reçu des soins à
temps. »
Se faisant le porte-parole de ses voisins, Ashley implore donc les autorités : « Permettez-nous de vivre dans la dignité, comme des humains. Il n’est
pas tolérable que de telles situations perdurent encore de nos jours. »