Les plombiers 2.0 s'attaquent aux fuites d'eau | SOPSA Plomberie

02 Juin 2017


Places de marché, start-up… Le dépannage en plomberie, décrié pour ses abus, est investi par de nouveaux entrants. Les petits artisans, menacés d'ubérisation, doivent faire leur révolution numérique pour survivre.

Après avoir craint le plombier polonais, faut-il trembler pour le plombier ubérisé ? La multiplication des plates-formes numériques - Mesdepanneurs.fr, AlloMarcel , En'jo - qui proposent des services de dépannage ultrarapide si l'évier est bouché ou si le robinet fuit, vient bousculer le métier traditionnel.

Mesdepanneurs.fr, crée en 2013 - un des pionniers sur le marché - a profité d'un coup de fouet de notoriété avec l'entrée au capital de la Maif (à hauteur de 1,7 million d'euros) deux ans plus tard. La place de marché tourne aujourd'hui avec 800 professionnels (dont 40 % de plombiers, mais aussi des serruriers, électriciens, vitriers, réparateurs d'électroménager, et bientôt jardiniers.) et réalise 2.000 interventions par mois, en moyenne « au bout d'une heure ». Elle assure ne faire travailler que des professionnels « diplômés », « pendant leurs heures creuses » et perçoit 15 % de commission sur leurs factures, après avoir été notés par les clients.

Le site est présent dans une vingtaine de villes françaises et se déploie en Europe, avec cinq pays prévus d'ici à fin 2018. En 2016, la société a réalisé 2 millions d'euros en volume d'affaires.

Devis en ligne et dépannage en moins de 4 heures...

La fronde ne vient pas que des plates-formes. Consciente du filon que représente le numérique pour offrir des services plus affûtés (devis, prise de rendez-vous et paiement en ligne rapides, échange de photos) et du retard pris par les artisans dans ce domaine, les start-ups accourent.

Concurrence rude pour les artisans plombiers

En ligne de fond, tous ces acteurs surfent sur les carences du dépannage à domicile qui représente un tiers des plaintes reçues par la Direction de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF¬) en 2016 (8.795 sur un total de 69.153). Pour y remédier, un arrêté du 24 janvier 2017 prévoit que, depuis le 1er avril, les prix des prestations de dépannage, de réparation et d'entretien à la maison doivent être indiqués sur les sites Internet des professionnels, qui doivent aussi fournir des devis très détaillés ainsi qu'une facture pour les réparations au-delà de 25 euros.

Pour les petits artisans, l'offensive de ces nouveaux entrants est rude. D'autant, que le géant Amazon Home Services attend son heure pour investir l'Hexagone.

 

POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET DE MARION KINDERMANS.


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